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Le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, a réaffirmé aujourd’hui, que l'option de la paix, comme alternative à la guerre, n'est possible que sur la base du respect de la légalité internationale, qui ne reconnaît pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental."Nous espérons que le nouvel envoyé personnel du SG de l'ONU, Staffan de Mistura, saura convaincre l'autre partie (le Maroc, ndlr) et ceux qui sont derrière elle, sur le fait que trois décennies de déni de la réalité nationale sahraouie et les tentatives visant à enterrer l'accord de cessez-le-feu conclu entre les deux parties, doivent suffire à les convaincre que l'option de la paix n'est possible que sur la base du respect de la légalité internationale qui ne reconnaît pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental", a déclaré Ould Salek.Et c'est "l'alternative à la guerre, qui fait, actuellement, rage entre les deux armées, sahraouie et marocaine", relève le chef de la diplomatie sahraouie au lendemain de l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU de la résolution prorogeant, d'un an, le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso).Pour M. Ould Salek, le Conseil de sécurité, par son approbation vendredi de la résolution 2602, "a compris qu'il n'y a plus de cessez-le-feu". "Il est arrivé au même constat de l'Union africaine avant lui, en concluant que la guerre entre les deux parties a repris après l'agression du 13 novembre 2020 (à El-Guerguarat). C'est ce que le secrétaire général Antonio Guterres a confirmé dans son rapport au Conseil" sur la situation au Sahara occidental, précise -t-il.
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