Pas de référence à l’Islam dans la nouvelle constitution tunisienne

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Le juriste Sadok Belaïd chargé de la rédaction d'une nouvelle Constitution en Tunisie, a déclaré lundi qu'il présenterait au chef de l'Etat un projet de charte expurgée de toute référence à l'islam pour combattre les partis d'inspiration islamiste comme Ennahdha.Le premier article de la Constitution actuelle adoptée en grande pompe en 2014, trois ans après la chute de la dictature de Zine El Abidine Ben Ali, stipule, tout comme la Charte de 1959, que la Tunisie "est un Etat libre, indépendant et souverain, l'Islam est sa religion, l'arabe sa langue et la République son régime".Les propos de Sadok Belaïd sont susceptibles de provoquer un vif débat dans un pays de forte tradition séculière mais où plusieurs partis d'inspiration islamiste ont joué un rôle de premier plan depuis la révolte de 2011 qui fit tomber le régime ben Ali."80% des Tunisiens sont contre l'extrémisme et contre l'utilisation de la religion à des fins politiques.C’est précisément ce que nous allons faire tout simplement gommant l’article 1 dans sa formule actuelle", a dit le juriste dans un entretien à l'AFP."Nous avons des partis politiques qui ont les mains sales et bien que vous le veuillez ou non messieurs les démocrates français ou européens nous n’accepterons pas dans notre démocratie des gens sales", a-t-il affirmé.

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