Nigeria: Le projet du gazoduc transsaharien réalise un "progrès significatif"

38serv

+ -

Le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yusuf Tuggar a affirmé, lundi à Oran, que le projet du Gazoduc transsaharien (TSGP) reliant le Nigeria et l'Algérie, en passant par le Niger, réalise des "progrès significatifs et notables".
Dans une déclaration à la presse en marge du 10e séminaire de haut niveau sur la sécurité et la paix en Afrique, clôturé lundi, Tuggar a indiqué que des "progrès significatifs et notables" ont été réalisés dans le cadre du projet de ce gazoduc dans les régions algérienne et nigériane.
Il a, en outre, rappelé que l'Algérie et le Nigeria sont considérés parmi les plus importants pays producteurs de gaz, ajoutant que l'Europe a besoin de cette énergie, ce qui constituait une "opportunité" pour l'Algérie, le Nigeria et le Niger.
Le projet du TSGP relie les trois pays sur une longueur de 4.128 km, dont 1.037 km en territoire nigérian, 841 km au Niger et 2.310 km en Algérie, en raccordant les champs gaziers du Nigeria (à partir de Wari sur le fleuve du Niger, au réseau algérien pour écouler la production gazière nigériane notamment sur les marchés européens.
Ce projet bénéficiera des opportunités offertes par l'Algérie en matière d'infrastructures, notamment le réseau de transports, les complexes de gaz naturel liquéfié (GNL) et les infrastructures de pétrochimie ainsi que la position géographique proche des marchés de gaz.
En février 2022, l'Algérie, le Niger et le Nigeria ont affirmé leur engagement à concrétiser ce projet stratégique, lors d'une réunion à Niamey regroupant les ministres chargés du secteur de l'énergie dans les trois pays, à l'issue de laquelle une feuille de route a été mise en place.
Un mémorandum d'entente a été signé à Alger en juillet 2022 portant sur la concrétisation du projet du Gazoduc transsaharien (TSGP). Les trois pays ont affiché, à l'occasion, leur détermination à relancer les études et les différents programmes tracés dans ce cadre.