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Le professeur en sciences politiques et relations internationales, Dr Zakaria Wahbi,a souligné que l’Algérie faisait face à la crise malienne avec sagesse, ne s’était as ingérée dans ses affaires internes, mais avait tenté de renouveler l’appel aux parties de respecter l’accord de paix et de réconciliation signé en Algérie. Il a insisté dans une déclaration à El Khabar, que le Maroc, les Émirats arabes unis et la France voient d’un mauvais œil le rôle central de l’Algérie dans le processus de consolidation de la paix, et essayent de déstabiliser la région.
Il a considéré que les convocations des ambassadeurs entre Alger et Bamako sont un procédé juridique qui entre dans le cadre des relations diplomatiques. Le côté algérien a voulu par cette démarche informer le représentant officiel du Mali des dépassements inacceptables commises par les autorités de transition, en particulier après le meurtre de Hassan Ag Fagaga, le chef des autorités intérimaires de Kidal, qui constitue une violation de l’accord existant".
Commentant les développements sur le terrain à la frontière sud algérienne, Wahbi a déclaré que "le bombardement par les forces militaires maliennes d’une zone frontalière avec l’Algérie constitue une violation de l’accord d’Alger signé en 2015 après que l’armée malienne et le Mouvement populaire de l’Azawad aient connu auparavant une stabilité relative".
« Les autorités maliennes continuent de considérer le Nord comme une zone de menace terroriste, menant ainsi des frappes militaires directes, associées aux interventions de forces extérieures influentes dans la région, qui n’ont pas pour objectif d’œuvrer pour la paix et de la sécurité dans la région ».