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A l’heure où Gaza fait face à un génocide et a une épuration ethnique et où des Etats et des organisations font pression pour un cessez-le-feu, le régime marocain, a annoncé via son ambassade auprès de l’entité sioniste, l’ouverture de ses portes aux sionistes, malgré les voix libres du Maroc appelant à la rupture des relations avec l’entité occupante et à l’arrêt de la normalisation.

Contrairement aux revendications de la rue marocaine d’abandonner la normalisation, le Makhzen continue de renforcer ses relations avec l’occupation sioniste et d’alléger la pression internationale qui pèse sur elle, en raison de son agression contre la bande de Gaza pendant plus de 100 jours, et l’assassinat de plus de 24000 Palestiniens.

L’annonce par le régime de Mohammed VI de l’octroi de visas aux sionistes à partir du 22 janvier prochain en est le plus récent exemple.

Le Maroc n’a pas toujours pas condamné explicitement l’agression sioniste contre la bande de Gaza, exprimant simplement dans des communiqués "sa profonde préoccupation", et Mohammed VI, qui est censé être le président du Comité d’El Qods, n’a pas dit un mot sur les meurtres à Gaza.

Le gouvernement marocain a même refusé de recevoir des membres de la société civile qui devait lui remettre une pétition ayant récolté 10 000 signatures appelant à condamner officiellement l’agression contre la population de Gaza ainsi que la rupture de toutes les relations avec l’État sioniste coupable d’occupation coloniale et d’apartheid, et continue d’ignorer les manifestations dans de nombreuses villes du pays en soutien à la Palestine et au Yemen.