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Les joueurs de l’équipe nationale sont rentrés tête baissée, les uns après les autres, dans les vestiaires du stade de la paix de Bouaké, après une nouvelle déconvenue… Dans un silence pesant certains joueurs en larmes, d’autres exprimant leur frustration été mis de côté à l’image de Fares Chaib lors du match Burkina Faso et la Mauritanie après avoir été nommé homme du match contre l’Angola.
Tous les yeux se sont tournés vers Djamel Belmadi qui a été le dernier à entrer dans les vestiaires, attendant ce qu’il allait dire ou annoncer. Il a commencé son discours en saluant tout le monde, en les remerciant pour leur dévouement et leur patience et en confirmant dans une lettre à ses joueurs qu’il porte l’entière responsabilité de cet échec, se lançant ensuite dans ce qui semblait être un message d’au revoir, en disant, "Il y a des joueurs que je m’attends à voir annoncer leur retraite internationale, ceux qui méritent tous les remerciements et les éloges pour tout ce qu’ils ont fait, et il y a aussi ceux qui décideront de rester et à qui je souhaite du succès".
Il s’est adressé aux jeunes joueurs en déclarant « les joueurs plus anciens qui vous ont précédé ont connu des périodes de joie et d’autres comme celle-ci, difficiles et amères. Vos débuts sont compliqués mais je vous souhaite de vivre de meilleures expériences et de remporter de futures victoires et titres ».
Belmadi a ensuite dit au revoir aux joueurs et aux membres du personnel technique et médical, a fait de même et n’a exclu personne même pas la personne chargée du matériel, avant d’aller à la rencontre des journalistes. Et la question est, a-t-il annoncé sa démission aux joueurs dans les vestiaires ? Il ne l’a pas fait, ne l’a pas dit lorsque les journalistes l’ont interrogé sur son avenir avec les Verts, "je ne le ferai pas ici, je l’annoncerai à mon retour en Algérie", a-t-il déclaré lors de la conférence de presse. Les sources d’El Khabar disent pourtant que le coach est convaincu que continuer dans l’équipe nationale est devenue impossible et que son départ après trois éliminations (éliminé au premier tour de la CAN et de la Coupe du Monde du Qatar) est inévitable, d’autant plus qu’il avait perdu toute forme de soutien, l’officiel et celui du peuple.