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Des sources officielles algériennes ont démenti les informations relayées par la presse marocaine sur la présence de 60 algériens « mercenaire » en Ukraine et dont 28 auraient été tués par l’armée russe, qualifiant ces informations de fausses, sans fondement et de mauvaise propagande du Makhzen.
Pour donner une semblant de crédibilité à leur « fake news » les médias marocains l’ont attribué aux ministère russe des affaires étrangères, sans apporter aucune preuve, ni sur l’identité de « ses mercenaires », ni sur les moyens qu’ils ont utilisé pour arriver sur place.
L’ambassade d’Ukraine en Algérie avait déjà publié sur ses pages au début de la guerre, une invitation aux Algériens à s’enrôler dans les "rangs de la résistance ukrainienne", à la désapprobation de l’Algérie, qui interdisait le recrutement de combattants sur son territoire. L’ambassade a dû supprimer le post, qui, selon elle, était "destiné à tous ceux qui souhaitent rejoindre la résistance ukrainienne dans le monde et pas seulement à l’Algérie".
Des sources officielles rappellent, dans le même contexte, que l’État algérien n’a traité d’aucune façon avec le front russo-ukrainien. Il s’est engagé, comme traditionnellement, à appeler à la paix mondiale et à la non-ingérence dans les affaires intérieures des États. Les modifications apportées par l’Algérie à la doctrine militaire dans la Constitution de 2020 n’ont été que le résultat de développements régionaux dictés par la lutte contre le terrorisme.
La constitution algérienne a permis à l’Armée populaire nationale de participer à des opérations de maintien de la paix en dehors du territoire national, dans le respect des principes et objectifs des Nations Unies, de l’Union africaine et de la Ligue arabe. Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a confirmé lors d’une rencontre avec les médias que la participation aux opérations militaires à l’extérieur du pays se fera sous l’égide des organisations internationales et dans le cadre des opérations de maintien de la paix, Elles dépendront également de l’accord des deux tiers du parlement.