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Les sit-ins et les manifestations se poursuivent dans plusieurs universités et instituts supérieurs dans divers états américains, en protestation contre l’agression sioniste à Gaza. Les manifestations se sont étendues centre du pays et sur la côte ouest, alors que les voix s’élèvent pour une intervention de la Garde nationale intervienne pour démanteler le camp des étudiants de l’Université Columbia.
Les voix qui veulent casser le mouvement de protestation accusent les protestataires "d’antisémitisme", alors que selon la presse, ils sont tous américains et de différentes religions. Les étudiants étrangers ne se sont pas joints aux manifestations, craignant d’être exclus des universités ou de voir leur bourse suspendue.
Des dizaines d’étudiants ont été arrêtés pour intrusion ou trouble à l’ordre public. Deux sénateurs ont même appelé à faire intervenir la garde nationale pour lutter contre les étudiants anti-israéliens à l’Université Columbia de New York.
Dans une lettre au président Biden, le sénateur républicain Josh Hawley a affirmé que les protestataires représentaient un "danger pour les étudiants juifs" décrivant ces manifestations comme "antisémites".
Hawley a appelé à faire intervenir la Garde nationale et à utiliser les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des étudiants et des citoyens juifs américains. Le sénateur républicain Tom Cotton a, pour sa part, affirmé dans un post sur X que les nouveaux "pogroms" à l’Université de Columbia devaient être arrêtés.
Il a estimé que si le maire de New York n’envoie pas la police et que le gouverneur de New York ne déplace pas les unités de la Garde nationale pour intervenir dans les manifestations, Biden est responsable de la dispersion des manifestants.
Biden a déjà condamné les manifestations anti-israéliennes dans les universités, en particulier à l’Université de Columbia. « Je condamne les manifestations antisémites et j’ai mis en place un programme pour les y faire face. Je condamne également ceux qui ne comprennent pas la situation des Palestiniens ». De nombreux sénateurs républicains et démocrates ont exigé de la présidente de l’université de Columbia, Minouche Shafik, d’origine égyptienne, qui a pourtant décidé d’avoir recours à la police pour démanteler le sit-in, et l’arrestation de dizaines d’étudiants, de faire que les manifestations s’arrêtent ou de démissionner.