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Les indicateurs de la crise politique continuent de se manifester en France, avec la montée en popularité de l'extrême droite dans les sondages actuels.
Dans ce contexte, le président Emmanuel Macron a mis en garde contre une période "très dangereuse" pour le pays à l'approche des élections législatives et en raison des turbulences sur les marchés financiers.
"Nous sommes à un moment très grave de l'histoire de notre pays. Il y a des enjeux majeurs, des guerres, des défis économiques sans précédent", a déclaré M. Macron, à l'issue d'un sommet du G7 en Italie.
Sur le plan financier, les inquiétudes du président français augmentent également. Il a repris les propos de son ministre des Finances, Bruno Le Maire, qui a averti vendredi que la France, deuxième économie de la zone euro, risque de faire face à une crise financière si l'extrême droite ou la gauche remportent les prochaines élections législatives en raison de leurs plans de dépenses massives.
Macron est allé plus loin dans ses mises en garde contre la montée des extrêmes, qualifiant les deux blocs de "radicaux" et affirmant qu'aucun d'entre eux ne présente un programme politique sérieux ou économiquement réaliste.
Une série de premiers sondages a prédit que le Rassemblement National pourrait remporter les élections et se retrouver en position de diriger le gouvernement. Le parti a promis de réduire les prix de l'électricité et la TVA sur le gaz et d'augmenter les dépenses publiques.
Un sondage réalisé par le magazine Le Point et publié vendredi soir prévoit que le Rassemblement National arriverait en tête au premier tour des élections législatives, devançant de justesse une coalition de partis de gauche appelée "Front Populaire".
Selon ce sondage, le Rassemblement National recueillerait 29,5 % des voix, contre 28,5 % pour le Front Populaire et 18 % pour le camp de Macron.
La montée des extrêmes en France suscite des inquiétudes au sein de la communauté algérienne et maghrébine, craignant l'impact potentiel sur les décisions et législations.
Ces craintes sont exacerbées par la proposition d'une alliance potentielle entre "Les Républicains" et le "Rassemblement National", connus pour leur forte opposition aux immigrants et leur attachement à des convictions en contradiction avec l'évolution historique.