Marine Le Pen : Notre victoire n’est que différée

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Les réactions en France se sont multipliées après que les premières estimations des résultats des élections législatives d'hier ont montré que l'alliance de gauche était en tête au second tour, suivie du camp du président Emmanuel Macron, devançant l'extrême droite.
Jean-Luc Mélenchon, leader de la gauche, a appelé le Premier ministre à "démissionner" et a déclaré que la "Nouvelle Union Populaire" à laquelle appartient son parti devrait "gouverner", selon Radio Monte Carlo.
Bien que l'extrême droite, dont la victoire était attendue, soit arrivée en troisième position, Mélenchon, leader du parti "La France Insoumise", a affirmé que "notre peuple a clairement rejeté les pires solutions".
De son côté, Macron a appelé à "la prudence" dans l'analyse des résultats des élections législatives pour déterminer qui pourrait former le gouvernement, affirmant que le bloc centriste reste "vivant" après ses sept années au pouvoir, selon ses proches cités par Radio Monte Carlo.
Le président du parti "Rassemblement National", Jordan Bardella, a critiqué "l'alliance de la honte qui a privé les Français d'une politique de relance". Il a, également, déclaré que "le Rassemblement National incarne plus que jamais l'alternative unique", s'engageant à ce que son parti "ne se laisse entraîner dans aucune compromission politique étroite", affirmant que "rien ne peut arrêter un peuple qui a retrouvé l'espoir".
Marine Le Pen, leader de l'extrême droite, a commenté les résultats des élections en déclarant :
« La marée monte. Elle n’est pas montée assez haut cette fois-ci, mais elle continue à monter et, par conséquent, notre victoire n’est que différée », faisant allusion à son intention de se présenter de nouveau à l'élection présidentielle prévue en 2027.
« J’ai trop d’expérience pour être déçue par un résultat où nous doublons notre nombre de députés», faisant du Rassemblement national « le premier parti » en termes de sièges, a ajouté Le Pen.
« Nous aurions eu la majorité absolue », a assuré Marine Le Pen, dénonçant des « manœuvres » devant des journalistes.