Des Algériens siègent à la nouvelle Assemblée nationale française

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Un groupe de députés d'origine algérienne a conservé ses sièges à l'Assemblée nationale française suite aux élections dont le second tour s'est tenu hier, dimanche. Parmi eux, Fatiha Keloua Hachi et Sabrina Sebaihi, qui a proposé que l'État français reconnaisse la culpabilité dans le massacre du 17 octobre 1961.
Belkhir Belhaddad, ancien président du groupe d'amitié parlementaire algéro-français, qui devait visiter l'Algérie avant la dissolution de la précédente Assemblée nationale, a également conservé son siège.
La liste des députés français d'origine algérienne, dont la plupart se sont présentés sous la bannière de la coalition de gauche, comprend également Sophia Chikirou (élue au premier tour), Abdelkader Lahmar, Idir Boumertit et Soumya Bourouaha, qui, avec Sebaihi et Hachi, ont participé à la lutte contre les tentatives de la droite en décembre dernier de faire adopter une résolution pour abroger l'accord de migration de 1968.
Ces élections ont également vu le député José Gonzalez, né à Oran, conserver son siège dans la région du Rhône, confirmant, selon la presse française, l'enracinement de l'extrême droite dans cette région. José avait attiré l'attention lors de l'installation de l'Assemblée nationale française en 2022 avec un discours nostalgique de "l'Algérie française", suscitant une large controverse à l'époque, en plus de nier que la France avait commis des crimes contre l'humanité en Algérie.
Il est, également, prévu qu'il préside la première séance d'installation de l’Assemblée en raison de son âge, étant le plus âgé.
Les élections ont, également, vu le député Bilongo, qui avait proposé de restituer les crânes des résistants algériens, conserver son siège dès le premier tour de ces élections.
Un autre résultat notable des élections est la victoire d'une immigrée d'origine marocaine sur la liste du Rassemblement National. Il s'agit de Hanane Mansouri, âgée de 23 ans.