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Le secrétaire général du Comité olympique algérien et chef de la délégation algérienne, Kheireddine Barbari, a abordé aujourd'hui lors d'une conférence de presse à Alger le cas d'Imane Khelif et ce qu'a vécu la championne algérienne lors des Jeux Olympiques de Paris.
Il déclaré qu’il est « évident que tout le monde sait que cette athlète a été l'objet d'une campagne féroce avant, pendant et après la compétition. Ce que je souligne, c'est que cette athlète a subi un choc psychologique lors des Championnats du monde en Inde, où elle a été éliminée avant les finales par une fédération internationale injuste et illégitime. Nous avons pris des mesures pour protéger nos champions ».
Barbari a également évoqué le soutien psychologique accordé à la championne algérienne par le Comité olympique pour faire face à la pression de sa participation aux Jeux. Il a ajouté que « lors d'un événement sportif majeur, des détails minimes peuvent faire la différence pour obtenir une médaille olympique. Nous ne nions pas que notre athlète a été affectée psychologiquement, mais un soutien psychologique a été apporté par le Comité olympique national et même international, qui lui a fourni une équipe spécialisée. Khelif a un moral élevé et un seul objectif : son engagement est notre engagement. Nous étions en mission nationale pour faire entendre notre hymne à Paris ».
Concernant l'aspect administratif de l'affaire Khelif après la campagne raciste dont elle a été victime, il a poursuivi qu’en « ce qui concerne l'aspect administratif et légal, il est traité par les voies juridiques appropriées. Dès que nous avons entendu ces déclarations racistes, une équipe d'avocats a été constituée au niveau de l'ambassade d'Algérie en France. L'État, à travers toutes ses institutions, y compris le Président de la République, suivait de près chaque détail concernant nos athlètes ». Barbari a refusé de donner plus de détails au sujet des démarches entreprises par l'équipe de défense et a déclaré que « dans ces circonstances, les affaires relèvent de la justice et les avocats nous ont demandé de garder le secret. Nous informerons l'opinion publique en temps voulu. Nous restons mobilisés pour protéger nos athlètes et que justice nous soit rendue ».