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Après de longues négociations, un accord a été trouvé pour la formation d'un nouveau gouvernement en France. Ce processus a été marqué par des tensions non seulement entre les partis de droite et le Rassemblement National (extrême droite), mais également entre le président Emmanuel Macron et le Premier ministre Michel Barnier.
La nouvelle composition du gouvernement montre un net penchant vers la droite, notamment pour satisfaire le Rassemblement National, qui, selon certains observateurs, détient une influence majeure sur la politique actuelle. La nomination de Michel Barnier en tant que Premier ministre n'aurait pas été possible sans l'approbation de ce parti d'extrême droite, qui joue un rôle clé à l'Assemblée nationale.
Le gouvernement est dominé par des figures de la droite chrétienne traditionnelle, un courant proche de l'extrême droite. Parmi les nouvelles figures importantes, on trouve Bruno Retailleau, nommé ministre de l'Intérieur. Retailleau, un membre influent du parti Les Républicains, est connu pour ses positions strictes sur l'immigration. Son arrivée à ce poste a provoqué la colère de la gauche et des associations d'aide aux migrants, qui s'inquiètent de voir leur travail entravé par des politiques plus répressives.
Les observateurs estiment que Retailleau poussera pour un durcissement des politiques migratoires, conformément à la ligne du Premier ministre Barnier, qui cherche à satisfaire les attentes du Rassemblement National.
Retailleau est également connu pour ses positions controversées concernant l'Algérie. Il est un fervent partisan de la révision des accords de 1968, qui accordent certains privilèges aux migrants algériens. Il s'oppose également à toute reconnaissance des crimes commis par la France pendant la colonisation de l'Algérie, et a même fait des déclarations louant ce qu'il considère comme des réalisations de la France en Algérie.
Les relations entre la France et l'Algérie, déjà tendues sous Gérald Darmanin, risquent de se détériorer davantage avec Retailleau.
Le nouveau ministre de l'Intérieur est susceptible d'adopter une approche plus dure envers les migrants algériens, notamment en ce qui concerne les expulsions, ce qui pourrait envenimer encore plus les rapports entre les deux pays.