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Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, a annoncé que deux usines de production de lait entreront en service en novembre prochain, dans les wilayas de Bouira et de Bordj Badji Mokhtar, tandis qu'une usine à El Harrach, à Alger, devrait commencer sa production en février 2025.
Lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales à l'Assemblée populaire nationale, Cherfa a précisé qu’une : " laiterie publique dans la wilaya de Bouira commencera son activité le 17 novembre, avec une capacité de production estimée à 250 000 litres par jour. Par ailleurs, une autre laiterie privée à Bordj Badji Mokhtar débutera sa production le 1er novembre, avec une capacité de 11 200 litres par jour ".
Concernant la laiterie d'Alger, qui s'étend sur une superficie de 4 hectares dans la zone industrielle de El Harrach, son lancement est prévu pour février 2025, avec une capacité de production estimée à un million de litres par jour, le ministre a indiqué que le taux d'avancement des travaux de cette usine est actuellement de 95 %, et elle devrait entrer en service en même temps que le mois de Ramadan, ce qui permettra d'améliorer l'approvisionnement du marché du lait subventionné pendant cette période à Alger et dans les wilayas environnantes.
En ce qui concerne la stratégie du secteur pour lutter contre la pénurie de ce produit en coordination avec le secteur du commerce, le ministre a notamment évoqué "la révision du réseau de distribution de lait subventionné, qui comprend 127 laiteries, dont 15 laiteries publiques, ainsi que l'augmentation des quotas de lait en poudre pour les wilayas, qui devraient atteindre environ 21 000 tonnes par mois à partir de 2024, contre environ 15 000 tonnes en 2023 ".
Dans le même contexte, le ministre a mis en avant la politique du gouvernement visant à réduire la facture d'importation de lait en poudre, en soulignant le projet de partenariat entre le fonds national d'investissement et la société qatarienne "Baladna" dans la wilaya d'Adrar, sur une superficie totale de 117 000 hectares et avec un investissement dépassant 3,5 milliards de dollars. Ce projet comprendra trois pôles : une ferme pour la production de fourrages, une ferme d'élevage de vaches laitières, ainsi qu'une usine de production de lait en poudre avec une capacité de 194 000 tonnes, ainsi que du lait pour bébés.