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Un commando de la marine sioniste a enlevé, dans la nuit de vendredi dernier, citoyen libanais dans la région de Batroun, au nord du Liban, selon des médias libanais, dont le journal "An-Nahar".
La source indique que l'opération a eu lieu à l'aube de vendredi et visait une personne nommée Imad Fadel Amhaz, qui a été enlevée sur place, avant que le groupe ne se retire par voie maritime.
Amhaz réside dans la région montagneuse de Qmatiye, près de Aley. Sa femme a déposé, samedi, une plainte auprès des services de sécurité concernant sa disparition.Le Premier ministre libanais a demandé au ministre des Affaires étrangères par intérim, Abdallah Bou Habib, de déposer une plainte urgente auprès du Conseil de sécurité des Nations Unies concernant cet enlèvement, insistant sur la nécessité d'accélérer les enquêtes pour éclaircir les circonstances de cette affaire.
Les médias libanais rapportent que l'enlèvement a duré quatre minutes, impliquant une vingtaine de soldats sionistes et deux civils. Ils ajoutent qu'Amhaz "n'a aucun lien avec les services de sécurité libanais et qu'il avait loué un appartement à Batroun depuis environ un mois pour étudier à l'Institut maritime". Les forces de sécurité libanaises ont trouvé, dans l'appartement d'Amhaz, une dizaine de cartes SIM étrangères et un téléphone avec un passeport étranger après l'enlèvement.
Fadel Amhaz a déclaré sur son compte Facebook que son fils, Imad Amhaz, est un capitaine maritime civil et qu'il suivait une formation à Batroun à l'Institut maritime de Marsati. Il a précisé que son fils avait suivi plusieurs formations dans le même institut depuis 2013 et qu'il travaille habituellement sur des navires civils transportant du bétail ou des voitures.
Le père d'Imad a ajouté que son fils passe la plupart de son temps en mer, n'a aucun lien avec les partis politiques et ne s'implique pas dans la politique. Il a également souligné que tout ce qui a été rapporté par les médias concernant les passeports et les cartes SIM trouvés dans son appartement n'était pas vrai, expliquant que son fils achetait une carte dans chaque pays où il se rendait afin de pouvoir communiquer avec sa famille.