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Les services de la gendarmerie nationale ont révélé que 3.518 véhicules de transport de marchandises et de passagers ont été impliqués dans des accidents au cours de l'année 2023, entraînant 1 687 accidents, ayant causé 604 décès.
Ces chiffres illustrent l'ampleur de la catastrophe routière que connaît l'Algérie, particulièrement avec la poursuite de l’augmentation du taux de mortalité dans les transports collectifs, surtout sur les longs trajets et dans les zones montagneuses.
Les études menées par le commandement de la gendarmerie nationale montrent que les accidents de la route impliquant des bus de transport de passagers sont plus fréquents chez les jeunes, cette tranche d'âge étant la plus exposée à ces accidents.
Ce qui explique le manque de formation psychologique des conducteurs et leur incapacité à contrôler leurs émotions, surtout lors des dépassements et de l'utilisation du klaxon.
De nombreuses pratiques dangereuses persistent, telles que la poursuite de la conduite malgré la fatigue et le manque de concentration, entraînant des violations graves du code de la route.
Des incidents comme celui impliquant des conducteurs de bus circulant à contre-sens sur la ligne "Boumaati-Dar El Beïda" ont été largement partagées sur les réseaux sociaux, mettant en lumière comment ces comportements peuvent mettre en danger la vie des passagers.
Dans le cadre de la lutte contre ce fléau, le commandement de la gendarmerie nationale diffuse des conseils aux conducteurs de camions via sa page Facebook "Tariqi", en insistant sur l'importance de respecter les règles de circulation et de prendre des pauses nécessaires pendant la conduite.
De plus, la gendarmerie nationale a établi des barrières pour sensibiliser le public sur les vitesses légales selon les différents types de véhicules, soulignant que la vitesse maximale des bus sur les autoroutes ne doit pas dépasser 100 km/h, même en présence de panneaux indiquant une vitesse supérieure.