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Les autorités françaises et sionistes sont sur le qui-vive en raison du match prévu jeudi prochain entre les "Bleus" et l'équipe sioniste dans le cadre de la Ligue des Nations, avec des rumeurs autour de la présence du président français à cet événement, selon des sources officielles de l'Élysée relayées par des médias français.
Signe de cette inquiétude, la mobilisation rapide par le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, de 4 000 policiers et gendarmes pour sécuriser le match, qui se tiendra au Stade de France à Paris, invoquant la "situation géopolitique tendue". Cette mesure fait suite aux incidents de la semaine dernière lors d'un match entre le Maccabi Tel-Aviv et l'Ajax Amsterdam aux Pays-Bas, qui a fait cinq blessés et entraîné l'arrestation de plus de 60 personnes.
La crainte des autorités des deux pays concerne la possibilité de troubles et d'attaques contre les sionistes à l'intérieur et autour du stade, le match en soi et la présence personnelle du président constituant un affront pour les partisans de la Palestine, qui subit actuellement des actes de génocide et de nettoyage ethnique.
Dans le même contexte, le gouvernement sioniste a appelé ses citoyens, dimanche, à éviter de se rendre au stade jeudi, malgré les mesures de sécurité renforcées et la présence du président français. Le Conseil national de sécurité, relevant du bureau du Premier ministre sioniste, a publié une déclaration indiquant que leurs citoyens à l'étranger doivent prendre des précautions particulières, notamment au cours de la semaine prochaine, et éviter d’assister à des événements sportifs et culturels auxquels participent des sionistes, en particulier le prochain match de l'équipe de l’entité à Paris.
Les autorités françaises considèrent ce match comme "à haut risque" et font leur possible pour éviter tout incident. Cela montre que Paris est bien consciente que ce match et la présence du président provoqueront un sentiment d'indignation chez une grande partie de la population française, surtout que le match a lieu en même temps que le génocide en cours à Gaza, perpétré par les criminels de Tel-Aviv, ainsi que des agressions sionistes contre le Liban.
Les médias français rapportent ce lundi une absence historique d'enthousiasme du public pour cet événement, un fait sans précédent révélé par le faible nombre de ventes de billets au cours des dernières heures. Cela confirme que la majorité du public français est mécontente de la politique de son pays vis-à-vis de la question palestinienne, qu'il perçoit comme une soumission aux sionistes, qui ont, la semaine dernière, attaqué un site diplomatique français à Jérusalem-Est et arrêté des gendarmes français sur place.
D'un point de vue politique, certains observateurs estiment que Macron cherche par sa présence à "envoyer un message de solidarité et de rejet des actes antisémites". D'autres voient cela comme une tentative indirecte du président français de s'excuser auprès de Netanyahou, après des remarques "négatives" qu'il aurait faites à son encontre récemment, suivies de réactions indignées du lobby juif influent en France, représenté par le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) et ses alliés médiatiques.
Ironiquement, cette soumission de la France s'étend au point que les médias français adoptent systématiquement la version sioniste des faits, au détriment de leur propre pays, dans les plateaux de télévision et les espaces médiatiques, exprimant un comportement journalistique ou citoyen atypique que l'on pourrait qualifier de "syndrome de Stockholm".