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Malgré les crimes commis par l'occupation sioniste à Gaza et les appels provenant tant de l'intérieur que de l'extérieur de la France pour empêcher la rencontre entre l'équipe française et l'équipe sioniste, le président Macron a tourné le dos aux victimes de Palestine en décidant d'assister au match prévu aujourd'hui au Stade de France, démentant ainsi les valeurs et les principes pour lesquels la France se bat.

En défiant l'opinion publique et en apportant un soutien politique à l'occupation sioniste et aux massacres en cours à Gaza, Macron, accompagné du Premier ministre Michel Barnier et de l'ancien président Nicolas Sarkozy, a décidé de participer à l'événement. Cette démarche a été perçue comme un soutien politique aux actions de l’entité à Gaza.

Des appels ont été lancés en France et à l'international pour annuler le match ou le déplacer, notamment parce que sa tenue dans ce contexte est considérée comme un soutien implicite à l’entité sioniste et à ses crimes à Gaza et au Liban, tout en offensant les Français d'origine arabe et musulmane. Cela risque également d'exacerber les tensions parmi cette population, considérant cette décision comme une provocation.

Le député de "La France insoumise", David Guiraud, a estimé qu'il n'était ni normal, ni éthique, ni raisonnable de "réserver un accueil chaleureux à l'entité occupante en pleine génocide à Gaza". Lors d'une séance à l'Assemblée nationale, il a accusé le gouvernement français de "complicité" dans le génocide en cours à Gaza. Il a aussi critiqué le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, pour son silence après l'arrestation de deux gendarmes français par la police sioniste lors de la visite du ministre français des Affaires étrangères dans l’entité sioniste cette semaine.

David Guiraud a également adressé un message au président Macron et au Premier ministre Barnier, en leur rappelant : "N'oubliez pas, jeudi, lorsque vous applaudissez l'équipe représentant un État menant un génocide, qu'à Gaza, il n'y a plus de terrain de football. Là-bas, ce sont des balles qui frappent les poitrines des enfants... N'oubliez pas qu'en Palestine, comme au Liban, ce sont des frappes aériennes qui tuent des innocents".

De son côté, le ministre de l'Intérieur français, Bruno Retailleau, a rejeté la demande de déplacer la rencontre, expliquant dans une déclaration sur la plateforme "X" qu'il ne pouvait accepter cela, car cela reviendrait à "céder face aux menaces de violence et à l'antisémitisme". Il a également averti que la police, dans un climat géopolitique tendu, déploierait environ 4 000 agents pour assurer la sécurité de l'événement.

Le groupe "Europalestine" a critiqué cet événement en le qualifiant de "match pour le génocide français", appelant les joueurs à remettre en question les implications morales de leur participation. Les vidéos de la campagne de boycott se sont adressées directement aux joueurs de l'équipe de France, leur rappelant qu'ils sont "des ambassadeurs de la France et des modèles pour des millions de jeunes". La campagne a encouragé les joueurs à porter la voix des opprimés, comparant leur position à celle des légendes du sport telles que Mohammad Ali, Arthur Ash et Cathy Freeman, dont les actions sont inscrites dans l’histoire, non seulement pour leur talent, mais aussi pour leur engagement en faveur des causes humaines.

Par ailleurs, des militants de l'association "Stop the Genocide" ont manifesté au siège de la Fédération française de football à Paris, brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Israël est criminel, la Fédération française de football est complice du crime", "Non au match entre la France et Israël", et "Stop au génocide à Gaza", tout en scandant des slogans anti-sionistes.

 

Les responsables de la Fédération française de football ont reconnu avoir exprimé leurs "inquiétudes" au sujet de ce match auprès de l'UEFA et des autorités françaises dès le début. Toutefois, la Fédération a précisé que "la décision échappe à son contrôle", soulignant que l'UEFA est le seul décisionnaire, et que la France a "reçu l'ordre" d'organiser le match malgré les tensions liées à la situation en Palestine. Toutefois, ces justifications semblent faibles, car la France aurait pu prendre une décision similaire à celle de la Belgique, qui a transféré son match contre Israël en Hongrie.

Les inquiétudes grandissent sur le risque que Paris vive des scènes similaires à celles d'Amsterdam, où des groupes sionistes ont provoqué les habitants, ce qui pourrait conduire à des affrontements violents, dans lesquels la communauté arabe et musulmane serait à nouveau accusée, alimentant ainsi le récit de l'antisémitisme manipulé à des fins politiques en Palestine et au Liban.