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Les avertissements des Nations Unies se multiplient concernant la situation critique de plus de deux millions de déplacés dans la bande de Gaza, confrontés à la faim, la soif et les maladies, alors que la situation humanitaire se dégrade, notamment avec l'arrivée de l'hiver et les pluies qui ont inondé leurs abris de fortune. Pendant ce temps, les forces d'occupation sionistes poursuivent leur invasion dans le nord de Gaza, ciblant les hôpitaux et détruisant les zones résidentielles restantes, tout en continuant à mettre en œuvre des plans visant à vider la région de ses habitants.
L'Agence des Nations Unies pour les Réfugiés de Palestine (UNRWA) a averti que plus de deux millions de déplacés dans la bande de Gaza subissent la faim, la soif et les maladies. Elle a indiqué que se procurer de la nourriture est devenu une tâche quasi impossible pour les familles du territoire. L'agence a également souligné que les quantités de farine et de vivres autorisées par l’entité à entrer dans Gaza via les points de passage ne répondent qu'à 6 % des besoins de la population. Elle a mis en garde contre une crise aiguë causée par le blocus imposé par les forces d'occupation, rendant difficile l'accès au pain après la fermeture de la plupart des boulangeries dans le sud de Gaza.
L'UNRWA a indiqué que les conditions des déplacés dans les tentes et les centres d'accueil sont catastrophiques, marquées par la faim et le froid, et l'incapacité des organisations internationales à répondre aux besoins des déplacés en raison de la pénurie de nourriture et de vivres. Elle a appelé à l'ouverture complète des points de passage et à l'entrée des fournitures nécessaires pour réduire la famine, qui a aggravé les cas de malnutrition et les diverses maladies dans la bande de Gaza.
L'UNRWA a indiqué que les conditions des déplacés dans les tentes et les centres d'accueil sont catastrophiques, marquées par la faim et le froid, et l'incapacité des organisations internationales à répondre aux besoins des déplacés en raison de la pénurie de nourriture et de vivres. Elle a appelé à l'ouverture complète des points de passage et à l'entrée des fournitures nécessaires pour réduire la famine, qui a aggravé les cas de malnutrition et les diverses maladies dans la bande de Gaza.
Avec l'arrivée d'une dépression météorologique accompagnée de fortes pluies, les habitants de Gaza subissent des souffrances accrues. Les pluies ont inondé les tentes des déplacés et les maisons partiellement endommagées. Les eaux usées menacent d'envahir les abris de centaines de milliers de déplacés, augmentant encore leurs souffrances.
Une porte-parole de l'UNRWA a déclaré dans les médias que 500 000 personnes à Gaza sont exposées à un risque d'inondation et de submersion par les eaux usées dès les premières pluies. Elle a ajouté que les déplacés tentent d'écarter les eaux usées de leurs abris, tout en dépendant de toilettes mobiles, une solution quasi impossible en raison de la surpopulation dans des zones marquées par la destruction massive des infrastructures. Elle a averti que les habitants de Gaza, souffrant déjà de malnutrition, font face à un risque accru de maladies durant l'hiver. Dans le sud de Gaza, à Khan Younès, des tentes de déplacés ont été inondées par les vagues marines en raison des conditions hivernales, tandis que les déplacés endurent le froid extrême.
La municipalité de Gaza a souligné que les crises s'aggravent dans les camps et centres d'accueil, en raison d'une pénurie de services et d'une insuffisance des aides autorisées par les autorités sionistes. Elle a averti que la situation pourrait entraîner une propagation accrue des maladies et des épidémies, face à la surpopulation et à la rareté des ressources essentielles. Elle a lancé un appel urgent à la communauté internationale et aux organisations humanitaires pour soutenir ses efforts et fournir les ressources nécessaires afin de répondre aux besoins fondamentaux des déplacés.
Les habitants de diverses zones, notamment les camps de Nusseirat, Deir al-Balah, et Zawaida au centre de Gaza, ainsi que Khan Younès au sud, ont rapporté l'inondation de leurs abris. À Gaza même, les tentes dans les camps de déplacés, où se trouve un grand nombre de personnes, ont été endommagées par les pluies.
Dans le nord de Gaza, alors que l'offensive sioniste se poursuit, ciblant même les hôpitaux comme celui de Kamal Adwan, les autorités locales ont dénoncé une stratégie planifiée de destruction des infrastructures de santé. Selon les rapports, plus de 1 000 membres du personnel médical ont été tués et plus de 310 autres arrêtés, torturés, voire exécutés dans les prisons sionistes.
Les bombardements et raids sionistes continuent de dévaster la bande de Gaza. Le ministère de la Santé de Gaza a rapporté que, en 24 heures, 35 personnes ont été tuées et 94 blessées lors de quatre massacres perpétrés par les forces d’occupation. Depuis octobre 2023, les attaques ont causé la mort de 44 211 personnes et blessé plus de 100 000
Face à cette situation, le mouvement Hamas a réitéré sa priorité : mettre fin à l'agression sioniste et garantir la reconstruction des infrastructures détruites. Les Brigades al-Qassam, branche armée du Hamas, ont déclaré avoir tendu une embuscade à une unité de l’occupation à Beit Lahiya, causant des pertes parmi les soldats ennemis.