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Le secrétaire général du Front de Libération Nationale (FLN), Abdelkrim Benmbarek, a déclaré que la coalition "Alliance des Partis de la Majorité pour l'Algérie" n'avait pas été créée pour exclure d'autres entités politiques.
Cette déclaration semble faire référence au conflit avec le Mouvement El-Bina, qui a conduit à la suspension de son adhésion à cette nouvelle coalition et à un échange de déclarations entre les dirigeants des deux partis.
Benmbarek a tenté d'apaiser les tensions, et peut-être arriver à permettre le retour du Mouvement El-Bina, suite aux messages conciliants lancés par Bengrina. Il a affirmé que la coalition visait à "rassembler des partis nationaux partageant les mêmes visions et approches pour les prochaines élections présidentielles, que nous espérons être une fête de la démocratie en Algérie, et contribuant à ajouter de nouvelles pierres à notre nouvelle Algérie."
Ces déclarations ont été faites lors d'une réunion au siège du FLN avec des membres du Rassemblement National Démocratique (RND) et du Front de l'Avenir, afin de poursuivre la mission commencée depuis la création de cette coalition.
La coalition a été secouée, la semaine passée, par l'annonce unilatérale du Mouvement El-Bina de la candidature du président Abdelmadjid Tebboune pour un second mandat. Cette initiative a perturbé et embarrassé les autres membres, considérant l'action de Bengrina un retrait de la coalition.
De son côté, Bengrina considère que cette décision est souveraine et émane du Conseil Consultatif, ne concernant que le Mouvement El-Bina.