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Figure influente parmi les jeunes en France, Jeremstar, a récemment révélé une tentative de corruption politique sur la plateforme TikTok. Selon ses déclarations, un parti politique l'aurait approché pour lui proposer de filmer son acte de vote en échange d'une somme de 15.000 euros. Il devait produire trois stories et une publication sur Instagram pour inciter ses abonnés à faire de même.
Cependant, Jeremstar a fermement rejeté cette offre, qualifiant l'argent de "sale" et considérant l'acte comme une violation de la loi électorale, selon des rapports des médias français.
Avec 2,5 millions d'abonnés sur Instagram, 1,6 million sur YouTube et 2,1 millions sur TikTok, l'incident impliquant Jeremstar n'est pas isolé.
La campagne électorale s'est partiellement déplacée vers les réseaux sociaux, qui sont actuellement en effervescence, notamment, avec des critiques acerbes contre les discours de l'extrême droite, souvent provenant de la communauté algérienne, maghrébine et musulmane en général.
Parmi les influenceurs actifs dans ce cadre, Squeezie, un créateur de contenu très suivi, qui a publié sur son compte Instagram une lettre ouverte dénonçant fermement le parti d'extrême droite "Rassemblement National".
Jordan Bardella, président du parti d'extrême droite, a répondu à Squeezie, dont le compte YouTube est le deuxième plus populaire en France avec près de 19 millions d'abonnés, a critiqué dans un communiqué de presse, les "millionnaires influents" qui, selon lui, participent "de manière apolitique" contre des millions de Français en répétant les "mensonges grossiers" du parti "La France Insoumise".
Depuis les élections législatives de 2017, les partis politiques accordent une importance croissante aux réseaux sociaux dans leurs stratégies de communication. Aujourd'hui, chaque parti dispose d'une équipe complète dédiée aux communications numériques.
Alors que les élections législatives approchent à grands pas et que les sondages montrent une montée en puissance des partis de l’extrême droite, les manifestations en faveur des principes de "pluralisme, de diversité et de tolérance" continuent de se multiplier.